à distance | remotely |
gastronomie | gastronomy |
primordial | essential |
lieux | places |
convivial | friendly |
chaleureux | warm |
à table | at the table |
plats | dishes |
taille | size |
décrire | describe |
bistros | bistros |
avoir pignon sur rue | be well off, be well established |
restaurants gastronomiques | gourmet restaurants |
célébrer | celebrate |
disposition | layout, arrangement, placement |
l’assiette | the plate |
vaisselle | tableware |
serveurs | waiters |
attitrés | accredited, appointed, official |
attrape touristes | tourist catchers |
passants | passers-by |
fréquentées | frequented |
jouer sur | play on something |
naïveté | naivety |
plats surgelés | frozen food |
perpendiculaire | perpendicular |
pêchés | caught |
dommage | what a shame |
goûter | taste |
à l’époque | at the time |
chaîne | chain |
queue | queue, line |
surcoté | overpriced |
recherché | wanted |
conserves | canned food |
surprenant | surprising |
immersifs | immersive |
brasserie | brasserie, bar |
nappes | tablecloths |
carreaux | tiles |
déco, décoration | decoration |
kitch | in bad taste |
ringard | cheesy |
resto | restaurant |
cuit | cooked |
gage de qualité | guarantee of quality |
s’écoule | flow by, go by |
affaires | business |
conclure un marché | makes deals |
cadre | setting |
formel | formal |
fier | proud |
conclure | conclude |
repas | meals |
envisageables | possible |
réunion | meeting |
pas mal de | a lot of |
propice | that favors |
mélanger | mix |
terrain | territory, ground |
neutre | neutral |
patron | boss |
se mettre sur son 31 | get dressed up |
accueillir | welcome |
éviter | avoid |
tracas | hassle |
loi | law |
professions | profession |
avocat | lawyer |
comptable | accountant |
experts comptables | certified accountants |
pratiquement | practically, virtually |
être monnaie courante | be widespread, be commonplace, be standard |
BTP | construction industry, building industry |
construction | construction industry, building industry |
travaux publics | public works |
chantiers | construction sites |
poésie | poetry |
se méfier de | beware |
avoir tort | wrong |
congelés | frozen food |
surgelés | frozen food |
proposer | offer |
à bannir | to ban |
s’éloigner de | move away from it |
flâner | stroll |
s’assurer que | ensure |
uniquement | only |
à fuir | avoid |
approuvé | approved |
fait ses preuves | proven |
tout et n’importe quoi | anything and everything |
fade | tasteless, bland |
se rendre compte de | realize |
compétent | skillful |
domaine | field |
mettre en parallèle | draw a parallel between |
cuistots, cuisiniers | cooks |
boucher | butcher |
soins | care |
cohérence | consistency |
aboyer | bark |
cri | scream |
émet | produce, make (sound) |
briquet | lighter |
essence | gasoline |
prendre feu | catches fire |
onomatopée | onomatopoeia |
miauler | meow |
00:00:14
Jean: Bonjour à tous c’est Jean et Miriam pour votre podcast en français. C’est le podcast en français, donc c’est Le jus français et c’est pour vous parler de culture, de mode, de vie à la française et un peu de vocabulaire comme d’habitude. Vocabulaire intéressant de la vie de tous les jours et pourquoi pas sur la culture de l’argot comme on l’avait fait la dernière fois. Et donc aujourd’hui, on va vous parler avec Miriam des restaurants. D’une manière générale, les restaurants, la vision, la vision qu’on a nous les Français du restaurant, comment on appréhende le restaurant, pourquoi on va au restaurant et peut être voir à l’étranger, est ce que c’est pareil? Est ce que c’est différent? Qu’est ce qui est différent, qu’est ce qui est pareil? Et cetera. Alors Salut Miriam!
00:00:58
Miriam: Bonjour, comment ça va?
00:01:00
Jean: Ça va très bien, Merci donc aujourd’hui. L’épisode je précise on est à distance, on n’est plus dans la même pièce. Donc il y aura peut être des différences au niveau du son. J’espère que ça va bien se passer. Il n’y a pas de raison. Alors on va commencer par parler du restaurant. De manière générale, est ce que les Français vont beaucoup au restaurant à ton avis?
00:01:23
Miriam: Oui, je pense que culturellement, la France a une grande histoire avec la gastronomie. Bien manger, c’est très important pour les Français. Mais en Europe en général, la gastronomie a une grande importance. Les repas, c’est vraiment un temps que l’on prend, Que ce soit le matin au petit déjeuner, à la pause de midi ou le soir au dîner. Bien manger pour les Français, c’est primordial. Donc c’est vrai que les restaurants en France, peu importe la spécialité, sont quand même vus comme des lieux convivial, chaleureux, où on passe vraiment un bon moment.
00:01:58
Jean: Ouais, tu as dit primordiale, donc primordiale. C’est très important, c’est ça. Tu voulais dire primordiale. Là, c’est super important, essentiel. Et puis c’est un peu connu en France, on passe longtemps à manger, on passe du temps à table. Quand on est à table, c’est qu’on mange chez soi ou au restaurant. On est à table et on passe beaucoup de temps à pendant le repas à faire ce repas. Non seulement parce qu’il y a plusieurs plats, j’imagine, mais aussi parce qu’on aime ça, c’est nos habitudes. Après, ça dépend du type de repas. Si c’est un repas à midi au travail, pause déjeuner, évidemment, c’est assez court, mais le soir, on va prendre un peu plus de temps et le week end, et surtout quand il y a des repas de famille ou des fêtes, alors là, ça peut durer plusieurs heures. C’est ça? T’as déjà eu l’expérience?
00:02:47
Miriam: Oui, tout à fait. C’est vrai qu’un repas du dimanche, ça commence bien aux alentours de midi – 13 h, avec un apéritif. Ensuite vient l’entrée, mais on parle entre temps. Ensuite, dans les plats, on reparle entre temps. Quelquefois, il y a des pauses et après bien le dessert. Et c’est vrai que ça peut durer jusqu’à 15-16 h. Facile.
00:03:08
Jean: Ouais, ouais. Donc pour les restaurants, je pense qu’il y a une grande différence entre Paris, et la province, il n’y a pas le même type d’offre au niveau des restaurants, il y a beaucoup plus de restaurants à Paris. C’est vrai que, en France, ce n’est peut-être pas le cas de d’autres pays. Mais voilà, Paris, c’est vraiment une ville très grande, très importante. Il y a vraiment beaucoup, beaucoup de choses. Et les autres villes, elles, sont plus ou moins secondaires, Elles sont vraiment secondaires. Par rapport à Paris, il y a beaucoup, beaucoup moins de choses, même si par exemple, Lyon et Marseille, ce sont des grandes villes. Il y a quand même une très, très grande différence au niveau de la taille et de l’offre proposée. Donc déjà, on peut, on peut dire qu’à Paris il y a une certaine offre, alors il y a beaucoup de types de restaurants. Quel type de restaurant est ce que tu peux décrire toi, de ton côté?
00:03:56
Miriam: Alors on a les restaurants bistros, c’est à dire des restaurants qui ont “pignon sur rue“, qui proposent une offre, surtout le midi, mais qui peuvent aussi être ouverts le soir avec vraiment des plats régionaux, des spécialités bien françaises ou locales, même des régions. Et c’est vrai que voilà, c’est un endroit où on peut venir comme on est. C’est à dire, qu’on n’a pas besoin d’être habillé d’une certaine manière, un peu à la différence des restaurants gastronomiques où là, on va être sur un niveau beaucoup plus chic, où on y va pour vraiment célébrer quelque chose. La nourriture là bas, c’est vraiment de l’art parce qu’il y a à disposition dans l’assiette, alors que le gastronomique, ça va vraiment être de l’art. La position même des assiettes, même la vaisselle va être différente, va être beaucoup plus chère. L’expérience aussi avec les serveurs qui du coup on a des serveurs attitrés par table. Voilà, c’est pas vraiment le cas dans les bistrots, donc il y a ça. Il y a aussi les différentes spécialités. Je sais qu’à Paris on retrouve toutes les spécialités du monde. Ça vraiment, c’est une chance. C’est vrai qu’à Lyon on a moins ce cas là, c’est à dire qu’on a les spécialités asiatiques, mais on va moins avoir de spécialité indienne ou mexicaine….
00:05:14
Jean: Le choix est limité, effectivement, mais il y a une grande grande différence, voire une très grande différence sur les types de restaurants. C’est vrai qu’à Paris il y a beaucoup de restaurants et il y a beaucoup d’attrape touristes aussi. Attrape touristes qui profitent, comme tu disais. Il y en a, ils ont pignon sur rue, donc ils sont très exposés aux passants. En fait, ils sont dans des zones aussi très très fréquentées et donc ils n’ont pas besoin forcément de faire de la bonne cuisine pour avoir du monde, avoir des clients. Du coup, ça, ça crée aussi un phénomène de types de restaurants qui ne sont pas très bons. Et puis les touristes, forcément, ne comprennent pas forcément justement ce qu’ils mangent. Et donc il y a assez de nourriture française et je ne sais pas si c’est de la fondue, c’est quoi que ce soit. Et en fait, bon, tant que c’est écrit en français, ça va être un restaurant français, donc on va y aller. Mais en fait c’est pas c’est pas les restaurants qui sont recommandables en fait, souvent dans les zones touristiques, qu’est ce que tu penses?
00:06:13
Miriam: Oui, c’est exactement ça. Et c’est vrai qu’ils vont un peu jouer sur la naïveté des touristes qui n’ont jamais mangé de cuisine française et qui vont leur vendre en fait quelquefois des plats surgelés ou des fausses spécialités. Et je trouve ça dommage parce qu’en réalité ils vont un peu plus loin dans une rue même perpendiculaire à la rue principale, et y trouvent d’excellents restaurants avec vraiment des produits locaux soit fraîchement pêchés de la mer qui arrivent du matin même. Enfin, vraiment. Voilà, Moi c’est vrai que je trouve ça un peu dommage que les personnes qui viennent visiter la France ne puissent pas vraiment goûter la vraie cuisine.
00:06:48
Jean: Oui, c’est sûr, ça donne une mauvaise image. Enfin après, c’est vrai que comme ils ne connaissent pas, ils ont aucun moyen de comparer. Donc peut être qu’ils trouvent ça très bon. Quant à moi, je suis allé l’autre jour chez Bouillon. Tu sais, à Paris, là, il y en a à Lyon aussi. C’est des grandes cantines. En fait, je crois que c’était des cantines de travailleurs à l’époque. Donc il était grand, grand restaurant et il y a beaucoup, beaucoup de de tables. Je ne sais pas, peut être au moins 100. Souvent il y a au moins 100 tables, donc c’est très très grand. Donc il y a Bouillon, Chartier, il y a Bouillon, Pigalle. C’est une sorte de chaîne, quoi. Mais c’est de la cuisine simple, pas chère. Mais c’est vrai que c’est assez. La qualité est bien, c’est une qualité de cantine, donc telle qu’on peut avoir dans les bas, dans les restaurants d’entreprise ou alors à l’école. Donc c’est vrai que c’est assez simple, assez basique et c’est vrai que c’est accessible. Il y a beaucoup, beaucoup de touristes. Je ne sais pas si tu vois, il y a toujours la queue. Voilà, si c’est très très très très demandé. Et mais c’est un peu surcoté effectivement, puisque si on veut goûter de la cuisine française. Bon, ça nous donne une idée, mais le goût il n’est pas, il est pas recherché quoi. C’est assez assez basique. Je pense qu’on peut avoir à peu près le même goût en achetant des conserves. C’est pas c’est pas pour critiquer les conserves, il y en a qui sont bonnes. Et puis ça peut plaire à des gens, mais c’est vrai qu’on peut prendre deux conserves, les mettre dans une assiette, faire chauffer au micro-ondes. On aurait à peu près la même chose. Alors pour des étrangers, ça semble. Wow, c’est vrai que ça peut être surprenant. Ça peut être génial parce que si on n’a pas mangé ça de toute sa vie, c’est vrai que ça peut être intéressant, mais c’est un peu surcoté.
00:08:29
Miriam: Mais c’est vrai qu’il y a aussi l’univers parce que l’endroit dans lequel ils vont manger au restaurant, ça fait aussi beaucoup. Moi, je pense que les restaurants en France, ils sont immersifs. C’est à dire que quand on rentre dans une brasserie ou un bistro, on va avoir une ambiance souvent très traditionnelle avec les nappes, avec les carreaux rouges. Et c’est vrai que ben voilà, nous, on est habitués, on aime beaucoup ça. Et les touristes, quand ils viennent, je pense qu’ils viennent aussi pour ça parce que c’est vraiment une immersion dans une autre époque. Et c’est vrai qu’on le retrouve dans beaucoup, beaucoup de restaurants. Et c’est un peu comme les restaurants de spécialités, un restaurant asiatique ils vont mettre une déco asiatique. Un restaurant indien pareil, ils vont mettre une décoration indienne. Mais en France, on est vraiment quelque fois les restaurants vont vraiment être kitch.
00:09:10
Jean: Oui, kitsch, un peu, un peu, un peu ringard. Il y a un côté un peu ringard, mais c’est ça fait partie du oui, ça fait partie de l’expérience, comme tu disais. Et je me rappelle, j’avais un élève qui était venu en France, on est allé au resto ensemble et lui, il m’avait dit que pour lui, l’expérience du restaurant français, c’était aussi le fait d’attendre quinze minutes son plat. C’est vrai que nous, on va dans des restaurants où la cuisine est faite au moment-même où il y a un peu de préparation. Mais c’est cuit au moment-même, c’est préparé, donc c’est pour ça qu’on attend 15-20 minutes. Et donc c’est aussi un gage de qualité. Mais ça fait partie de l’expérience puisque c’est là, c’est ça qu’on vit, On attend, on a le temps de parler, discuter, boire un verre de vin, et cetera Donc ça, c’est vrai que ça fait partie de l’expérience.
00:09:58
Miriam: Oui, je ne vais pas du tout penser ce que nous, on parle de fast food en France, où c’est vrai qu’on mange dès qu’on passe la commande, on attend quelques minutes et on a à manger. Et c’est vrai que je n’ai pas pensé que nous, lorsqu’on commande, il y a un temps qui s’écoule et quelquefois ça peut être de longues minutes parce qu’effectivement, il y a vraiment le temps de préparation. Mais nous, c’est dans notre culture. Et j’avoue que je n’ai même pas pensé au fait que pour d’autres personnes, c’est ça peut paraître très long parce que quand on décide d’aller au restaurant, on ne pense pas. Voilà, on part manger à midi et en fait on va manger à 12 h 30 ou 13 h.
00:10:28
Jean: Oui, oui, oui, voilà, oui, non. C’est aussi une expérience intéressante. Il y a de l’attente entre les plats aussi. On mange, on finit et puis après on attend l’autre plat. Donc ça, c’est ça fait vraiment partie de l’expérience. Par rapport à la consommation. Comment on va au restaurant? Pourquoi on va restaurant? Est ce qu’on va restaurant, famille, en entreprise? Est ce qu’on fait beaucoup de restaurants en entreprise? Est ce qu’on va beaucoup au restaurant dans le cadre d’affaires?
00:10:58
Miriam: Oui, ça, c’est ça. C’est vrai qu’en France, on fait beaucoup de deal et de business au restaurant. Donc on conclut des marchés au restaurant. Voilà, on aime bien un peu changer du cadre formel du bureau pour signer, pour aller dans un restaurant lorsque les partenaires sont étrangers. On est très fiers de leur montrer notre cuisine, nos vins, nos spécialités. Donc, on est ravis de les emmener dans des restaurants pour pour conclure les affaires. Mais même un premier contact avec un client, souvent, se fait au restaurant. Donc voilà, un client a une demande. L’entreprise peut peu lui proposer tout de suite un repas d’affaires pour lui parler des solutions possibles et envisageables. Donc c’est vrai que c’est vraiment dans la culture française de se faire un restaurant le midi puisque souvent à Paris ou même dans les grandes villes, on n’a pas forcément toujours le temps de bien manger. Quand on a par exemple une une réunion avec un client plutôt que de faire la réunion en 30 minutes. Mais on préfère prendre 2 h. Par contre, on va manger ensemble. Et ça en tant que Français, on n’aime pas beaucoup prendre sur notre pause de midi, donc on préfère rester garder nos 2 h de midi, mais le faire avec le client ou la cliente. Et c’est vrai que culturellement, on fait pas mal d’affaires au restaurant, que ce soit le midi ou le soir.
00:12:14
Jean: Oui, oui, c’est vrai que c’est propice aux affaires. Le repas, c’est un bon moment. Et oui, mélanger la vie personnelle et professionnelle. C’est vrai qu’on a, on a un peu du mal à le faire. Et c’est aussi le restaurant. C’est un terrain neutre pour les rencontres. Donc on essaye, On n’a pas envie d’inviter son patron chez soi ou si on n’a pas envie d’aller chez le patron ou chez un collègue. On va se choisir le restaurant. C’est vrai que c’est un terrain neutre et en Asie, on voit beaucoup ça où les rencontres se font beaucoup plus dans un, dans un cadre, dans un lieu public, dans un restaurant. C’est vrai que ça évite aussi de préparer beaucoup de plats pour donner une bonne image de sa maison, de la cuisine, de la décoration. Donc “se mettre sur son 31” pour accueillir la personne. C’est vrai que ça demande beaucoup de travail puisqu’on veut donner une bonne image de soi. On va préparer beaucoup, beaucoup de plats, on va donner le maximum, un peu comme dans les pays, en Orient orientaux, au Moyen-Orient. Tout ça, c’est un peu la même idée. Et donc aller au restaurant, ça permet d’être dans un terrain un peu neutre et puis d’éviter tous ces tracas. Je trouve que c’est pas mal beaucoup de dîners d’affaires effectivement. Alors nous, en France, on n’a pas trop de repas d’affaires. Enfin, on sépare bien la vie professionnelle et la vie personnelle privée. Et ça, c’est vrai que ce n’est pas toujours le cas partout dans d’autres pays. Mais en France, il y a quand même, mais il y a quand même des lois et même il me semble sur….
00:13:43
Miriam: Oui, en fait, ça va vraiment dépendre des professions parce que par exemple, les avocats ou les comptables et experts comptables vont faire beaucoup de repas d’affaires. Par contre, on a des professions, on va pratiquement jamais en avoir. Donc il y a des professions qui ne le font jamais ou très rarement. Et il y a d’autres professions où c’est monnaie courante, par exemple dans le BTP, dans la construction, les travaux publics, les repas d’affaires c’est quand même plus rare. Ça va vraiment être entre responsables pour des chantiers. Voilà, comme je le disais alors qu’un avocat bien, il va en travaux car ils vont plus se faire des repas ensemble. Pareil. Il y a un expert comptable avec un client, ça se fait aussi. Mais c’est vrai que ça dépend aussi des professions.
00:14:22
Jean: Tout à fait. Donc est ce que tu as des conseils sur des bons restaurants? Parce que c’est vrai que quand on arrive en France, on ne sait pas trop où aller. En plus, les menus…Ils sont affichés à l’extérieur, c’est obligatoire, ils sont affichés à l’extérieur des restaurants et donc c’est des phrases. Déjà, pour les Français, c’est compliqué, C’est un peu de la poésie. On commence à manger avec le menu, en fait vraiment. Voilà, l’expérience commence à ce moment là. C’est compliqué, il n’y a pas d’image souvent, comme dans d’autres pays où au McDonalds, tout simplement, il y a les images. C’est facile de choisir. Comment toi tu fais pour choisir des restos? Quelles recommandations est ce que tu… je sais pas, t’as des trucs à part? Tu peux donner certains noms si tu veux.
00:15:06
Miriam: Tout à fait. J’ai une petite astuce qui vient de mon père qui m’a toujours dit que lorsqu’un restaurant avait trop de choix, il fallait s’en méfier parce qu’on ne peut pas être spécialiste de plein…on ne peut pas être expert de plein de spécialités différentes. Et il n’a pas tort. Si un restaurant vous propose à la fois beaucoup de poissons différents, beaucoup de viandes différentes, beaucoup de plats différents, en sachant qu’il y a souvent un chef cuisinier et d’autres cuisiniers, on a tendance à s’imaginer que peut être que les plats sont préparés d’avance. Peut être que voilà, il y a beaucoup de congelés, surgelés et ça, on le voit par rapport au menu. Si on a par exemple envie d’aller dans un restaurant à spécialités de fruits de mer, on va vite se rendre compte que s’il propose des burgers, il propose des crêpes, s’il propose d’autres choses que leur spécialité, c’est vraiment à bannir et à s’en éloigner. Donc, lorsque je choisis un restaurant, par exemple, je flâne dans la rue et j’ai envie de manger. Je regarde les menus affichés à l’extérieur et je vois. Par exemple, Ils proposent des crêpes. Si c’est vraiment une crêperie et je vais m’assurer qu’il propose uniquement des crêpes et regardez effectivement, ils vont proposer des crêpes au poisson et à la viande, forcément avec des végétariennes. Mais ça va rester une spécialité de crêpes, une crêperie. Et donc ça, je valide. Par contre, des restaurants qui vous proposent tout et n’importe quoi, pour moi, c’est à fuir et c’est vraiment quelque chose que j’ai que j’ai moi-même approuvé. C’est une technique qui a fait ses preuves à Paris notamment. J’avais très envie de manger un bowl. Donc c’est un espèce d’une espèce de salade avec beaucoup d’ingrédients à l’intérieur. Et on trouve un restaurant qui on en propose. Et en fait, on se rend compte que ce restaurant propose tout mais tout et n’importe quoi. À l’intérieur, il y avait des crêpes, des Burger, des poissons, du steak frites, des fondues, vraiment on retrouvait tous les plats du monde. Quand nos plats à son arrivés, on était plusieurs amis, on avait chacun pris quelque chose de différent. On s’est rendu compte que la nourriture était fade. C’était ce n’était pas très bon, vraiment, ce n’était pas bon. Donc voilà, moi je pense que si vous voilà, si vous avez envie de tester, tester, mais vous vous rendrez vite compte que souvent, il faut vraiment choisir là où il y a le moins de choix possible. Parce que ça prouve que la personne est compétente dans le domaine. Dans le plat qu’elle sert.
00:17:30
Jean: C’est bon à savoir quantité, qualité. Voilà, il y a un lien. Et après mettre ça en parallèle avec la taille du restaurant puisque c’est vrai qu’il y a des petits restaurants qui font tout, ça semble un petit peu impossible alors que des grandes brasseries, je pense à la brasserie Georges à Lyon. J’y suis allé le mois dernier, alors ils n’ont pas, ils n’ont pas tout, mais il y a énormément de monde qui travaille là puisque c’est un restaurant, Il y a des centaines de places et c’est vrai qu’en fonction de la taille du restaurant, il propose plein de choses. C’est un peu normal parce qu’il y a aussi beaucoup, beaucoup de cuistots. “Cuistots” c’est les cuisiniers et le donc là, il n’y a pas de problème. Mais c’est vrai, t’as raison, je pense que la spécialité, ça donne confiance. Un peu comme aller acheter sa viande au supermarché ou aller acheter chez le chez le boucher. Ce sera peut être un peu plus cher, mais on a quand même une impression que le travail est peut être mieux fait. Il y a plus de soins et plus de temps pour…
00:18:22
Miriam: Mais aussi pour reprendre l’exemple de la brasserie, si on regarde le menu, on se rend compte qu’il n’y a pas de beaucoup de choix de menus. Il y a beaucoup de choix de plats, mais il n’y a pas énormément de choix de menus et c’est vraiment. Enfin, moi en tout cas. La brasserie Georges, effectivement, propose beaucoup de choses différentes, mais ils vont rester spécialiste de ce qu’ils proposent. Parce que la brasserie Georges, c’est une brasserie. Donc il y a des spécialités et tous les menus tournent autour de ces spécialités. Donc, même s’il y a du choix, on reste autour d’une certaine cohérence quoi. Ils vont pas nous proposer non plus des sushis.
00:18:55
Jean: ça, c’est à vous qui nous écoutez si vous voulez vraiment avoir une expérience de qualité dans les restaurants français. Et puis vous avez quand même des recommandations assez sympa je pense, sur La Fourchette. Voilà, il y a les avis. Je pense qu’on peut quand même assez faire confiance. De manière générale, sur les avis sur TripAdvisor par exemple, il y a un classement des restaurants sur Paris. Donc ça, ça peut aider aussi. Est ce qu’il y a d’autres choses à rajouter? Je pense qu’on va continuer la prochaine fois sur l’entrée au restaurant. La commande peut être, Pourquoi pas pour le vocabulaire et les phrases intéressantes. Mais est ce que c’est d’autres choses à rajouter?
00:19:37
Miriam: Non, effectivement, on peut conclure sur le fait qu’on mange souvent au restaurant, même sans occasion particulière. Moi, j’ai remarqué que j’y allais quand même régulièrement. Au moins, ça va de plusieurs fois par semaine à au moins une fois par mois. Et c’est vrai que manger au restaurant, ça fait vraiment partie des habitudes françaises.
00:19:55
Jean: Très important si c’est notre culture. OK, on continuera ça à la prochaine fois. La dernière fois, je t’ai fait la blague de la chaise. Aujourd’hui… Est ce que tu sais comment faire aboyer un chat? …Si, si, tu peux. Comment faire? Aboyer un chat? Aboyer en fait, aboyer si c’est énormément, c’est le cri. Enfin le son que le chien émet. On ne peut pas aboyer, ne pas faire aboyer un chat. Il suffit d’un briquet, de l’essence et wouf!
00:20:28
Miriam: Oh la la…!
00:20:32
Jean: Wouf! C’est le son du chat qui prend, qui prend feu. Voilà donc. Et wouf! Ouais, nous on dit ouaf, wouf! Voilà, c’est c’est un, c’est l’onomatopée. Voilà les cris des animaux. Donc aboyer, c’est pour un chien normalement. Et pour un chat, on dit…
00:20:50
Miriam: Miauler.
00:20:51
Jean: Miauler, voilà, miauler. Merci beaucoup Miriam. En fait, il y avait beaucoup de vocabulaire très intéressant. J’ai vu que j’ai entendu beaucoup de mots, donc je vais, je vais les traduire et les mettre dans la dans la transcription de cet épisode qui sera disponible sur le site comme d’habitude. Merci à tous. Si vous avez des suggestions d’épisodes ou de sujets, n’hésitez pas à nous contacter. Formulaire disponible sur le site. Vous nous contactez et puis on se verra la prochaine fois Miriam.
00:21:22
Miriam: ça marche! A bientôt!
00:21:24
Jean: A bientôt. Salut!