23-Le recrutement pour un travail en France

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prendrehire
se casser la têteto puzzle
candidatureapplication
relancercontact again
éliminereliminate
le postethe post
entretiens d’embauchejob interviews
brillammentbrilliantly
le servicedepartment
N+1direct supervisor
pour le coupfor once
renomméesrenowned
manipulerhandle
comptabilitéaccounting
stablestable
cocassefunny
bateaucommon place, everyday
se mettre dans la peau deput yourself in the shoes of
embaucheshiring
diplômediploma
être une têtebrainy, brain box
le quotidiendaily life
un compte rendu a report 
un postea position
survendreoversell
congésleave
formationtraining
avantages en naturebenefits in kind
débatdebate
paresseuxlazy
[00:00:12.420] – Jean

Bonjour à tous, c’est Jean pour le jus français. Donc, C’est Jean et Miriam. Salut Miriam. Salut. Ça va ?

[00:00:22.000] – Miriam

Très bien, merci.

[00:00:23.450] – Jean

Tu as trouvé du travail ?

[00:00:25.330] – Miriam

Non, pas encore. Ok.

[00:00:28.310] – Jean

Donc la dernière fois, on avait fait un épisode sur trouver du travail en France, comment ça se passait, en fait, avec France Travail, l’agence du travail, le CV, la lettre de motivation. Et puis aujourd’hui, on continue sur l’entretien. On a une entreprise qui nous a rappelé. Il y a l’entretien, le processus de recrutement éventuel, si la personne est prise. Moi, ce que j’ai à dire d’abord, c’est que souvent, quand on envoie une candidature à une entreprise, ils se cassent pas la tête nous disent simplement: On a bien reçu votre candidature. Si on ne vous rappelle pas, dans deux semaines, c’est qu’on ne vous prend pas. Eux, ils ne se cassent pas trop la tête. C’est à nous de relancer si jamais on est vraiment motivé. Et donc, sur le process de recrutement, il peut y avoir plusieurs entretiens, mais il y en a déjà un. Comme c’est plus récemment que toi, tu étais dans dans le monde du travail, là, comment ça se passe aujourd’hui, ces processus de recrutement ?

[00:01:36.440] – Miriam

Chaque entreprise a son processus qui lui est propre. C’est vrai que la plupart du temps, une fois qu’on a envoyé son CV et sa lettre de motivation, on a une étape supplémentaire qui existe ou qui n’existe pas du tout. On a notamment les tests. Ça, ça permet un peu d’éliminer les personnes qui ne seront pas compétences pour le poste. Les tests peuvent être faits sur Internet ou des QCM ou même à l’oral avec des vidéos. C’est sur des sites Internet. Une fois que les tests sont passés, on a les entretiens d’embauche. Ça peut être un entretien téléphonique d’abord pour faire un premier jet, comme on dit, avec souvent les personnes responsables des ressources humaines ou responsables de recrutement. Une fois qu’on arrive à passer brillamment cet entretien, on passe à l’entretien avec les futures personnes avec qui l’on va travailler. Dans le service ? Exactement. Soit son N+1 ou N+2, ça dépend, donc son manager au sein de l’entreprise.

[00:02:41.310] – Jean

Quand tu dis N+1, c’est la personne qui est dans la hiérarchie, la personne juste au-dessus, c’est ça ?

[00:02:48.520] – Miriam

Exactement. C’est son responsable direct. Et ensuite, potentiellement, quelquefois, les directeurs ou les personnes N+2, pour qu’ils valident le choix du manager.

[00:03:01.810] – Miriam

Souvent, la règle, c’est vrai que c’est deux à trois entretiens d’embauche au total pour arriver à valider son job. Donc, les entretiens… Après, Les entretiens peuvent durer cinq minutes comme une heure. Ça, pour le coup, ça n’a pas de règle.

[00:03:20.910] – Jean

C’est vrai que là, c’est dans un secteur peut-être un peu particulier, mais c’est vrai, plus on va travailler dans des entreprises renommées ou dans des postes à responsabilités, plus le processus va être long. Ça, je pense que c’est assez logique. Mais c’est vrai que ça met pas mal de pression sur les candidats. Je sais qu’il y a aussi, oui, effectivement, dans les tests, des tests de situation, de mise en situation. Pour les commerciaux, par exemple, il y a des mises en situation avec des simulations de négociations et tous les candidats sont là. Il peut y avoir ce genre de de tests, de simulation et donc ça peut être assez stressant.

[00:04:05.090] – Miriam

Exactement, les entretiens collectifs.

[00:04:08.010] – Jean

Voilà, c’est ça. Entretien collectif. Moi, à l’époque, j’avais passé aussi un entretien psychologique avec un psychologue. Parce que le travail où j’étais recruté pour un emploi où il fallait manipuler de l’argent, c’est de la de comptabilité, etc. Il y avait un entretien aussi avec une personne psychologue pour voir si la personne était stable. C’est vrai que quand on manipule de l’argent, ça peut être important. C’est un facteur important. Est-ce que toi, tu as des souvenirs un peu cocasses d’entretiens ?

[00:04:53.120] – Miriam

C’est vrai que j’ai vu des entretiens un peu à l’étranger avec des Anglais, des Italiens, des Espagnols et en France. Et je peux rassurer toutes les personnes qui cherchent du travail en France, les entretiens sont très bateaux. Ça va toujours être la même question, ça va toujours être la même chose. Donc rassurez-vous, si vous vous préparez correctement, c’est très simple d’arriver à répondre correctement. Il faut juste vraiment se mettre dans la peau du recruteur et de répondre à ce qui l’attend. C’est vrai que les questions, on peut en trouver sur Internet, vous tapez 10 questions types et vous mettez la formation, justement, comme commercial ou professeur ou peu importe. Et vous allez avoir les questions types que le recruteur va poser. Et c’est vrai que malheureusement, heureusement, je ne sais pas, les RH posent très souvent les mêmes questions. Même type et le même genre de questions. Donc, vous pouvez très bien préparer vos réponses en amont. Et c’est vrai que c’est beaucoup plus simple, je dirais, en France. C’est vrai qu’à l’étranger, j’ai effectué des entretiens avec des Anglais et ils peuvent surprendre des fois, passer d’une question à une autre complètement. Il n’y a pas vraiment d’ordre et c’est vrai qu’ils sont beaucoup plus dans le feeling, peut-être, que les Français.

[00:06:05.150] – Miriam

Alors que ça, en France, vous allez le voir surtout avec votre deuxième ou troisième entretien avec votre manager direct. Alors que c’est vrai que les autres entretiens, c’est vraiment très… On veut juste voir si vous êtes potentiellement bien pour le poste, peu importe votre savoir-être. Donc ça, c’est vrai que si ça peut rassurer certaines personnes, moi, j’ai vu cette différence.

[00:06:26.180] – Jean

D’accord. C’est vrai, il y a des choses très intéressantes ici que tu as mentionnées. RH, c’est les ressources humaines, c’est le service qui va gérer les embauches, la gestion des salariés de manière générale. Tu as mentionné aussi que par rapport au savoir-être. C’est vrai qu’il y a certains pays où c’est très important de montrer son diplôme, de montrer qu’on a été très actifs dans certains domaines, etc. On a eu des bonnes notes. En France, je pense qu’il y a aussi cette culture de s’intégrer à une équipe et de fonctionner correctement. Donc, le savoir-être est très important. Même si on est une tête, c’est important de quand même vivre dans le quotidien avec des collègues de manière harmonieuse. Donc c’est important. Et puis, moi, j’ai observé, j’ai l’impression qu’il y a des tendances aussi sur les questions tous les 5 ans, tous les 10 ans. Après, ça doit dépendre du secteur. Mais à l’époque, moi, j’avais passé des entretiens, c’était aux alentours de 2012, 2015, par là. Et il me demandait souvent de faire un compte rendu d’entretien. Donc, à la fin de l’entretien, il me disait: On a terminé l’entretien, vous avez des questions, oui ou non ?

[00:07:44.700] – Jean

Vous allez rentrer chez vous et vous allez me faire un compte rendu d’entretien que vous allez m’envoyer par mail. Il fallait faire un compte rendu d’entretien. Ça, vraiment, on l’apprend pas à l’école. On résume l’entretien, on explique un peu ce qu’on a compris de l’explication du poste et de pourquoi on serait la meilleure personne pour ce poste-là. Donc c’est vrai que ça met quand même pas mal la pression, surtout si… Moi, je l’avais fait en français et en anglais. C’est des choses… Alors que les postes sont pas forcément très bien payés. Je sais pas. J’ai l’impression que c’est un peu exigeant. On parlait des offres d’emploi dans l’épisode précédent, mais c’est vrai qu’ils survendent un petit peu le job. Qui font rêver. En réalité, ce n’est pas toujours la réalité, c’est la façon de l’expliquer. Autre chose sur le processus de recrutement ?

[00:08:46.660] – Miriam

C’est vrai qu’après, ce qui est important, lorsque on arrive en phase finale, c’est la négociation des contrats. C’est vrai qu’en France, on a la chance quand même d’avoir une grande sécurité de l’emploi avec beaucoup d’avantages liés au travail. On a l’entreprise qui va payer une partie de la mutuelle santé, qui va payer une partie des transports pour venir au travail, qui va nous payer les congés, nous payer une partie de notre formation. On a énormément d’avantages et il y en a certains qui peuvent être négociés. On a aussi les avantages en nature. Est-ce qu’on veut une voiture, par exemple, de fonction ? Est-ce qu’on veut un téléphone ? Il y a beaucoup de choses qui peuvent être négociées. Et là, tout va dépendre de votre travail, de ce qu’il exige, de vos responsabilités et de ce que vous, vous jugez important pour votre poste et que vous pouvez peut-être obtenir de la part de votre employeur.

[00:09:40.760] – Jean

C’est vrai, c’est une partie importante, la négociation. C’est vrai que moi, je prépare les étudiants à passer le DELF B2. C’est vrai qu’il y a une partie présentation et une partie débat avec l’examinateur. C’est un petit peu la même chose. Il y a se vendre soi-même, puis après négocier vraiment sur cette partie. Je fais un peu le parallèle. Et c’est vrai que j’ai préparé quelques étudiants sur sur les entretiens professionnels des étudiants qui voulaient travailler en France. Et c’est vrai que répondre aux questions, c’est important. Connaître les questions pour pas se faire surprendre, c’est évident. Trouver la bonne façon, la bonne manière de répondre pour que ça fasse pas trop prétentieux ni trop paresseux. Et il y a une sorte de storytelling aussi. Je pense qu’il faut apporter beaucoup d’éléments de preuve, beaucoup d’exemples, beaucoup d’illustrations de nos de nos achievements, de ce qu’on a fait par le passé dans nos entreprises précédentes. Je pense qu’il y a un vrai travail à faire là-dessus aussi. Comme toi, tu as dit: un entretien, deux entretiens, trois entretiens. Et puis après, on commence à se connaître soi-même assez bien, je pense. Et je pense qu’après, on est plus à l’aise.

[00:10:51.830] – Jean

Donc c’est vrai que même si on a besoin de travailler, je pense que c’est bien d’accepter n’importe quel entretien, rien que pour se mettre la pression, pour travailler sur son stress, etc. Et apprendre à se vendre, tout simplement. Et être à l’aise. La prochaine fois, on parlera un petit peu en détail de ces packages, de ces offres, de la négociation, de ce que l’entreprise peut offrir.

[00:11:18.610] – Miriam

Très bien.

[00:11:19.320] – Jean

Ok, on fait comme ça. On se dit à la prochaine fois. Salut Miriam.

[00:11:25.030] – Miriam

À la prochaine. Salut.

[00:11:25.590] – Jean

À plus.

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